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Quel est le lien entre thyroïde et troubles menstruels ?

Quel est le lien entre thyroïde et troubles menstruels ?

Le cycle menstruel peut être perturbé par une multitude de facteurs. Certains sont liés au mode de vie, et d’autres à des pathologies. Parmi lesquelles, le dérèglement thyroïdien. Découvrez les liens entre thyroïde et troubles menstruels. 


La thyroïde, le régulateur d’hormone 


Avant de comprendre le lien entre la thyroïde et les troubles menstruels, il convient de revenir sur ce qu’est la thyroïde. 


C’est une petite glande située au niveau du cou qui va jouer un rôle fondamental au niveau des hormones. En effet, la glande thyroïdienne sécrète deux types d’hormones ; la triiodothyronine (aussi appelée T3) et la thyroxine (ou T4). Elles vont réguler différentes fonctions de l'organisme via la circulation sanguine. Par exemple, l’appétit, la respiration, le métabolisme, la production d’énergie, la croissance, sans oublier le cycle menstruel et l’appareil reproducteur. 

Chez certaines femmes (ou hommes), la glande thyroïdienne produit trop ou pas assez d’hormones : 

  • Hyperthyroïdie : elle est caractérisée par un excès d’hormones.  La thyroïde est trop active. Ce qui provoque une accélération des principales fonctions de l’organisme. Par exemple, un rythme cardiaque rapide et/ou irrégulier, un métabolisme ultra performant entraînant une perte de poids rapide, des bouffées de chaleur, une transpiration et une soif excessive, des troubles du sommeil, etc. 
  • Hypothyroïdie : la glande thyroïdienne ne produit pas assez d’hormone T3 et T4. Les symptômes sont alors inversés. Par exemple, une prise de poids, une fatigue plus intense, une sensibilité au froid, la constipation, …

Attention, les symptômes des troubles de la thyroïde se manifestent différemment selon les individus. Certains auront tous les effets alors que d’autres n’en rencontreront que quelques-uns. Pour certains, les symptômes seront handicapants, alors pour d’autres ils seront très légers. 

Bon à savoir : le dérèglement de la thyroïde est particulièrement fréquent chez les personnes âgées et chez les femmes. D’où son impact sur le cycle menstruel. 


L’impact de la thyroïde sur les troubles menstruels 


Comme elle affecte les principales fonctions de l’organisme, la thyroïde est parfois responsable de troubles menstruels. 


Thyroïdes et règles abondantes 


Les femmes souffrant d’hypothyroïdie ont très souvent des menstruations abondantes et /ou prolongées. Au lieu de durer entre 4 à 5 jours, vous pourriez avoir vos règles pendant une semaine complète, avec un flux nettement supérieur à la moyenne. 

Alors si vous en aviez déjà marre d’avoir vos règles, mieux vaut opter pour une protection hygiénique efficace. C’est justement le cas de la culotte menstruelle. Quelle que soit l’intensité de votre flux, elle absorbe tous les écoulements pendant plusieurs heures. Vous n’aurez plus besoin de changer de tampon ou votre serviette toutes les heures ou toutes les deux heures. 

Et en bonus, chez Mademoiselle Culotte, on vous propose notre culotte menstruelle spéciale règles abondantes. 

 


Thyroïde et règles irrégulières 


La régularité des menstruations étant totalement dépendante de la production d’hormones, le dérèglement de la thyroïde est souvent à l’origine de troubles menstruels. Mais cela concerne surtout les femmes atteintes d’hyperthyroïdie. Dans ce cas, vous risquez d’avoir des règles espacées. C’est ce qu’on appelle un cycle menstruel long. Au lieu de durer 28 jours, vous pourriez constater des écoulements sanguins tous les 35 jours ou plus. 

Certaines femmes souffrent même d’aménorrhées. C'est-à-dire une absence totale de menstruations. Chez les jeunes filles, cela se traduit par une puberté tardive où les premières règles apparaissent après l'âge de 16 ans. On parle alors d'aménorrhée primaire. Mais ce phénomène peut aussi apparaitre au cours de la vie d’une femme, quand bien même elle avait un cycle régulier avant. 

En soi, ce n’est pas forcément problématique, direz-vous ! Certes, sauf que les règles font partie des phénomènes naturels indiquant que le corps de la femme fonctionne correctement. Tout dérèglement n’est donc pas à prendre à la légère. D’autant plus que cela peut avoir une incidence sur votre appareil reproducteur. 


Hyperthyroïdie et fertilité 


Comme la thyroïde provoque plusieurs troubles menstruels, elle va aussi affecter l’appareil reproducteur. Notamment au niveau de la sécrétion d’ovule. 

En effet, l'hyperthyroïdie peut entraîner une anovulation. C'est-à-dire que les ovaires ne libèrent pas d'ovule. Et s’il n’y a pas d’ovule, il n’y a pas de fécondation, et donc pas de grossesse possible. 

Bon à savoir : Les troubles de la fertilité causés par l'hyperthyroïdie peuvent aussi affecter les hommes en perturbant le processus de développement des spermatozoïdes (spermatogénèse).


Thyroïde et grossesse 


Au-delà de la difficulté à procréer, les troubles de la thyroïde peuvent aussi poser problème en cours de grossesse. Par exemple avec : 

  • Un accouchement prématuré ; 
  • Des problèmes cardiaques chez la femme enceinte ; 
  • Un risque de fausse couche accrue ;
  • Une prééclampsie (un dysfonctionnement du placenta) ; 
  • Des problèmes de développement chez l’embryon. 

Que ce soit pour la reproduction ou les troubles menstruels, il est primordial de diagnostiquer le plus rapidement possible le dérèglement de la thyroïde. 


Le diagnostic de la thyroïde


Les problèmes de thyroïde pouvant avoir des répercussions sévères sur le cycle menstruel et la reproduction, il est primordial de la détecter le plus rapidement possible. Ainsi, dès les premiers soupçons (du fait de l'apparition de symptômes associés), n’hésitez pas à consulter votre médecin. Celui-ci réalisera un examen clinique avec : 

  • Une palpation du cou : l’idée est de rechercher un goitre. 
  • Un dosage sanguin du taux de TSH (thyréostimuline) : c’est l’hormone sécrétée par l’hypophyse qui régule la glande thyroïde. 
  • Un dosage d’anticorps : cet examen complémentaire peut être réalisé en cas de suspicion de maladie de Basedow. 
  • Une échographie de la thyroïde : pour étudier le fonctionnement et la morphologie de la glande. 

À partir de là, le médecin sera en mesure de confirmer ou d’infirmer un trouble de la thyroïde. Si celui-ci est avéré, il vous prescrira un traitement médicamenteux à base d'anti thyroïdiens de synthèse, un traitement à l’iode radioactif ou si nécessaire une ablation chirurgicale de la thyroïde. 



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